[Edit n°1 du 16/02/2020 : suite à un grand partage de l’article, notamment après le passage de la marque sur M6 qui n’a pas laissé tout le monde indifférent, j’ai rajouté quelques nouveaux éléments à la fin de l’article que je jugeais important de partager. J’en profite pour indiquer que l’intégralité des points soulevés est justifié par des documents que j’ai décidé de ne pas intégrer pour éviter les lourdeurs. Si néanmoins vous souhaitiez les obtenir, n’hésitez-pas à rentrer en contact. Cela évitera les éventuelles accusations de mensonge dont j’ai eu vent.
Edit n°2 du 10/03/2020 disponible en fin d’article dans les encarts bleus, suite à entretien téléphonique avec les fondateurs de la marque]
8 raisons pour lesquelles je n’achèterai pas de produits Respire
La marque Respire Naturel fait de plus en plus de bruit… Sa particularité est justement d’en faire hors des sentiers battus de la cosmétique naturelle, qui lui permet de toucher un plus large public. Dans l’idée, c’est intéressant et peut être salué… sauf que…
Après avoir vu passer plusieurs fois des vidéos sur mon fil Linkedin et sur les autres réseaux sociaux, je me suis penchée sur le cas de cette marque. Et mon avis sur la marque Respire Naturel est plutôt tranché… dans le mauvais sens, comme vous allez pouvoir le constater. Aujourd’hui, je vous liste donc 8 raisons pour lesquelles je passerai mon chemin pour favoriser d’autres marques.
Disclaimer : l’avis évoqué dans cet article n’est que le mien. S’il peut paraître assez « violent », il est à mettre dans le prisme de ma connaissance du milieu du naturel qui date de plusieurs années : aussi je n’ai pas du tout le même point de vue qu’un novice qui découvrirait la marque. Mon article porte sur la marque en général et non les individus derrière, je m’excuse auprès des équipes si celui-ci pouvait les blesser mais il ne faut pas le prendre à titre personnel. L’article a pour vocation d’avertir sur la dérive greenwashing de certains business (car même lorsqu’un produit ne contient pas d’ingrédients nocifs mais que son message joue à fond sur la mode du naturel et du made in France pour des ingrédients pas très qualitatifs, je considère que la démarche relève du greenwashing).
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1 – Un coup de communication maîtrisé envers les non-initiés, beaucoup moins pour les connaisseurs
Commençons au commencement : cette année, impossible de passer à côté de vidéos d’une marque : Respire. J’ai beau ne pas du tout travailler dans la cosmétique ou la communication, pas un jour je ne voyais pas passer de vidéos de Respire sur Linkedin, le réseau social professionnel.
Un jour, un peu lassée de voir ces vidéos passer : j’en regarde une. Et je tombe plutôt des nues. Dans la vidéo en question, la co-créatrice de l’entreprise explique une histoire plutôt touchante (vraie ou romancée, on ne le saura jamais). Un jour on lui a détecté une tumeur bénigne et son médecin l’a averti sur les compositions des déodorants.
Arrêt sur image : la plupart des adeptes du naturel savent que ce sont les anti-transpirants qui sont controversés, en raison des sels d’aluminium qu’ils contiennent, mais pas les déodorants. Ma première impression c’est qu’on a affaire à quelqu’un qui ne connaît pas très bien ce dont elle parle… mais bon.
Le pire arrive ensuite : la « créatrice » raconte qu’elle a décidé de créer son propre déodorant suite à cette déconvenue… car elle n’a pu trouver de déodorant à la fois naturel ET efficace (je cite mot pour mot la communication de la marque : « Je ne trouvais pas de déodorant sain pour le corps, efficace et respectueux de l’environnement, alors j’ai décidé de le créer »). Dans cette mesure, son produit serait absolument révolutionnaire. La vidéo que j’ai regardé est d’ailleurs pleine de mépris (derrière un grand sourire sympathique) envers des marques qui ont fait leur bout de chemin sans en détruire d’autres. Ce dénigrement m’est rapidement sorti par les yeux : comment peut on justifier la création de son entreprise en enfonçant des créateurs du naturel qui ont fait leurs preuves bien avant, lorsque le naturel n’était même pas à la mode ? Nous sommes nombreux dans la blogosphère « verte » à avoir été ébahis (car cela fait bien longtemps que l’on a trouvé un déodorant à la composition saine, respectueux de l’environnement, et efficace : voir les propositions laissées en réponse à un commentaire si vous en cherchez).
Qui plus est, étant donné la chronologie de l’entreprise, il serait étonnant qu’elle se soit vraiment donné les moyens d’essayer d’autres marques.
De l’art du dénigrement de la concurrence
Le mot glissé dans chaque colis, tout comme le site web, reprend l’idée qu’un déodorant sain, efficace et respectueux de l’environnement n’existait pas avant
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2- Des interrogations soulevées par la chronologie du projet
On rentre donc dans la chronologie, qui peut paraître improbable : visiblement d’après les nombreux commentaires que j’ai lu sur les réseaux sociaux il n’y a que moi que ça choque. A vous de vous faire votre avis.
Chronologie telle qu’affichée par la marque dans ses différentes communications
C’est une histoire très compressée dans le temps vous ne trouvez pas ? Ça ne laisse pas beaucoup de temps entre la découverte d’une tumeur, la sensibilisation par les professionnels de santé, les tests (infructueux) de plusieurs déodorants, la levée de fonds, l’obtention du chèque, la création du produit et sa distribution à grande échelle – quand on est apte à être distribué dans les monoprix, je pense qu’on peut considérer qu’il s’agit d’un mode de production à grande échelle.
Il y a donc un loup à mes yeux : comment peut-on affirmer avoir testé plein de déodorants en un laps de temps aussi court alors qu’on recommande soi-même par la suite d’essayer son produit à minima 2 à 3 semaines ? Si en effet la créatrice a fait « tous les magasins » et testé de nombreux déodorants comme elle l’affirme dans une vidéo, les délais laissés pour créer le déodorant semblent particulièrement étroits au regard des pratiques sur ce marché, sauf si le produit repose sur une « formule blanche » donc en rien une création originale.
Autant il y a de très belles histoires entrepreneuriales, autant celle-ci je n’ai pas vraiment envie d’y croire (sans remettre en cause l’histoire médicale rencontrée par la co-créatrice début 2018).
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3- Respire : Sous des arguments attrayants, des failles claires
On entre dans le vif du sujet. Derrière une communication jolie et des visuels acidulés, la marque parle de valeurs importantes à mon cœur : du naturel, du vegan, du made in France, qui « protège la planète »… Sauf que : ce sont des beaux stickers qui auraient pu être accolés sur de nombreux autres déodorants.
Rares sont les déodorants de marque française non produits en France. D’ailleurs, la France est justement excédentaire en cosmétiques (2ème secteur excédentaire après l’aéronautique) : c’est donc une des rares industries en pleine forme, pour lequel le « Made in France » est largement préservé.
Rare sont les déodorants contenants des produits animaux… Par ailleurs, la législation européenne interdit depuis 2013 les tests sur les animaux : en faire un argument pour se distinguer est un peu frauduleux (ça a d’ailleurs été interdit pour éviter la tromperie du consommateur).
On peut rajouter qu’aucun label (CosméBio, Ecocert, Slow Cosmétique, Nature et Progrès, etc) n’est à ce jour attribué aux produits de la marque qui fait pourtant du « naturel » son argument phare…
Enfin, et c’est le pire à mes yeux : l’équipe communicante se targue d’un « déodorant qui fait du bien à la planète », avec un déodorant en bille plastique recyclé et recyclable.
Quand on connaît la durée de vie d’un tel petit flacon, qu’un déodorant bille plastique est le pire emballage environnementalement parlant après les sprays, et qu’on connaît les taux de recyclabilité des plastiques, l’argument « faire du bien à la planète » ressort pratiquement de l’ironie.
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4- Respire : Des compositions effectivement non nocives, mais clairement passables
Lorsque j’ai regardé la composition du premier produit de la marque, le déodorant Respire, quel n’a pas été mon étonnement de voir que l’alcool était dans les premiers ingrédients. L’alcool : sur les aisselles ?
Par ailleurs, la composition n’a pas grand-chose à envier à des déodorants traditionnels (qui comme je le répète, ne contiennent pas de sels d’aluminiums puisque ce sont les anti-transpirants qui contiennent ces derniers). Dès qu’on connaît un peu le monde du naturel, on n’est pas dupés par cette communication.
Si l’on se concentre sur le « petit nouveau », un shampoing solide, on constate avec tristesse que le premier ingrédient est une huile hydrogénée. Pour le formuler simplement : il s’agit de l’ingrédient le plus présent dans le produit puisque premier sur la liste INCI, et qui fait donc le plus de remplissage : et celui-ci est clairement sans intérêt. Une huile hydrogénée est extraite à chaud et n’a donc aucunement les qualités d’une huile de première pression à froid. L’ingrédient majeur du shampoing Respire est donc là pour faire du remplissage et pas de la qualité. Qui plus est, le procédé de fabrication d’une huile hydrogénée est extrêmement polluant, et rentre donc totalement en contradiction avec l’argumentation environnementale de la marque. A noter que parmi de nombreux produits naturels que je vois passer et que j’utilise, c’était le premier que je voyais avec de l’huile hydrogénée. Aucune indication ne permet par ailleurs de connaître la provenance du parfum contenu dans les produits.
Alors d’accord, on peut l’avouer : il n’y a pas de composant « nocif » et de tels produits respectent mes standards (alcool et huiles hydrogénées exclus). En soit, vous pourrez me dire qu’il n’y a pas trop de matière à s’énerver : mais toute cette communication en grande pompe relève pour moi de la mise en scène, et n’a pour but de draguer que les personnes crédules et étrangères à la cosmétique naturelle.
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5- Respire : un rapport qualité prix trop faible
La question du prix est une des plus fâcheuses : pour des produits aux compositions aussi peu qualitatives, sans aucun label, les produits Respire sont tout bonnement hors de prix. Pour le déodorant en format standard, comptez quasiment 10 euros.
Pour des déodorants du commerce certifiés Bio (« Ushuaia Bio » ou « Monoprix Bio » par exemple) en format bille (dont les compositions se rapprochent), on a des prix moitié moins chers minimum (comptez entre 2,50 et 4 euros un déodorant labellisé bio).
Etant donné que les produits cités précédemment sont issus de grands groupes, prenons un exemple un peu différent : il existe des petites entreprises du naturel qui proposent des produits bien plus innovants et moins chers. Par exemple, un déodorant solide de la marque Les Savons de Joya (petite entreprise respectueuse de l’environnement qui propose des produits zéro-déchet) coûte 5,90 euros (et pour l’avoir testé il marche bien !). La marque Avril, dont les produits sont tous certifiés Bio (en dehors des vernis) propose quant à elle un déodorant au format bille pour le prix de 2,50 euros (parfois 2 chez certains revendeurs !).
Un autre exemple est celui de la crème solaire : épinglée par un formulateur dans cet article, la composition de la crème solaire Respire est en fait la copie de celle de la marque Praïa (ce qui soulève de nouveau l’intuition du recours à une marque blanche en laboratoire, et semblerait beaucoup plus plausible au regard des délais habituels de formulation et de tests !) : le prix à l’unité pour 100 ml s’écarte de 3 euros, 19,90 pour Respire et 16,90 pour Praïa, là où Praïa est certifiée Bio (Cosmos Organic) : Praïa voit donc peser sur ces coûts une certification Bio et n’a pas bénéficié d’un même financement communautaire, mais réussit à proposer un produit moins cher…
Sans avoir fait de levées de fonds aussi impressionnantes, des marques proposent donc des produits plus qualitatifs et moins chers : y aurait-il des marges importantes chez Respire ? … ou un important budget communication ?
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6- Respire : tout dans la communication ?
Et oui, à ces tarifs-là, on comprend qu’une partie importante du budget doit partir dans la communication. C’est bien simple, la marque est présente partout : sur linkedin, facebook, instagram. Les vidéos de la marque comptent par ailleurs un certain nombres« d’influenceurs » (aucun influenceur du monde green d’ailleurs) : je ne pourrais néanmoins dire s’ils sont issus du réseau des créateurs de la marque ou personnalités rémunérées.
Par ailleurs, la marque a beau être jeune : on compte un certain nombre de communiqués de presse bien rodés et de contenus sponsorisés sur des médias alternatifs (la marque reverse un montant aux médias qui les partagent). A noter d’ailleurs que la marque s’en targue de manière borderline avec la loi : j’ai vu plusieurs fois passer sur mon compte linkedin une vidéo sponsorisée du média Brut, toutefois jamais mentionnée comme telle sur ce réseau social là… C’est un peu facile de prétendre être ravi d’avoir été interviewé par un média et d’y glisser son argumentaire… lorsqu’on rémunère ce dernier pour qu’il le fasse et diffuse la vidéo (le contenu est sponsorisé : une partie des ventes générée via le lien donné par le média lui est reversée).
Ne pas préciser qu’un contenu est sponsorisé est illégal
Enfin, les community managers répondent à la vitesse de la lumière un argumentaire pré-maché. J’ai un jour réagit justement à une publication sponsorisée Brut, déçue que ce média fasse la promotion d’un déodorant quelconque et pas spécialement protecteur de la planète… Autant vous dire que la machine était déjà bien réglée de leur côté pour répondre aux messages négatifs.
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7 – Des community managers sympathiques qui cachent des chiens de garde plus virulents
On termine cet article avec une anecdote qui pèse cependant assez lourd dans la balance me concernant. Le lendemain de mon commentaire laissé sur la page facebook de Brut, je recevais ce doux message de la part d’un proche de la marque, qui se trouve être ami avec moi sur facebook.
Le message en question
Je ne vais pas m’éterniser en faisant l’analyse de ce mail, à vous de juger s’il est constructif. A noter que j’ai connu des études passionnantes et que j’ai un métier qui m’intéresse, mais en aucun cas l’inverse ne m’aurait empêché de publier ce commentaire. J’ai cet avantage de ne pas travailler dans les cosmétiques, le monde des start-up ou la communication qui me confère une totale indépendance dans mes propos.
Je pense que ce mail montre que derrière l’image policée et ultra sympathique de la marque, les équipes n’étaient pas encore prêtes à se confronter aux connaisseurs du monde du naturel… Puisqu’en message privé aucune discussion constructive n’a pu avoir lieu. Mes sources étaient d’ailleurs vérifiées, je ne serais d’ailleurs pas loin d’affirmer que je connais le monde du naturel depuis bien plus longtemps qu’eux.
EDIT : je me permets de rajouter ici quelques jours après la publication de l’article une capture d’écran envoyée en message privé par un de mes abonnés qui confirme l’impression que tout est fait pour garder une image lisse et brillante.
Des avis négatifs supprimés sur les réseaux ?
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8 – Bref : à mes yeux Respire est une start-up qui surfe sur le naturel sans en avoir les vraies convictions
Si vous avez tenu la lecture jusque-là, vous l’avez compris : si à un moment donné j’aurais pu avoir envie par curiosité de réviser mon jugement, c’est désormais plutôt compliqué. Je ne mettrais pas un euro dans ce qui se révèle être une boîte surfant sur le naturel, dont le business model se base sur l’appétence croissante des consommateurs pour les cosmétiques « sains », mais sans avoir la passion des ingrédients nobles comme les entreprises réellement éthiques.
A mes yeux, il s’agit juste d’un nouveau modèle de start-up, en rien comparable aux petites entreprises du naturel bien plus impliquées, avec de véritables convictions et des produits bien plus qualitatifs. [Start-up qui a d’ailleurs bénéficié d’un large réseau pré-établi, mais c’est encore un autre sujet].
Malgré des compositions qui ne sont effectivement pas nocives, il s’agit pour moi d’une marque où le marketing et la communication sont les piliers majeurs – au détriment de la qualité, qui propose au final des produits bien trop chers pour leur contenu.
Si vous cherchez des produits naturels, vous trouverez des marques bien plus engagées et moins « bling bling ». Et si celles-ci vous paraissent chères, il existe des alternatives clean de marques « conventionnelles » qui proposeront des produits aux compositions acceptables à des tarifs abordables. Respire est entre les deux : les tarifs des premières pour les compositions des deuxièmes.
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Edit du 16/02/20 : j’ai appris cette semaine d’une source sûre (avant le passage de la marque à l’émission « Qui veut être mon associé » sur M6) que l’actionnaire (très) majoritaire de Respire est depuis le 14 mars 2019 le fonds d’investissement Raise. La créatrice si souvent mise en avant a donc vendu (rendu ?) une bonne partie de ses actions (difficile d’estimer combien il lui en reste). La marque avait par ailleurs -à la même date – ouvert son capital à Guillaume Gibault (créateur de la marque Le slip français) via sa holding GG Corp et Grégoire Gibault (le kinésithérapeute instagrameur bien connu sous le nom de Major Mouvement), qui faisait d’ailleurs la promotion des produits sur son compte et n’a jamais réagit à un tag sur un de mes avis négatif sur la marque Respire (on comprend mieux pourquoi)… La question est donc : la créatrice s’était t-elle donc engagé à vendre/rendre ses actions au bout d’un certain temps ? Il est tout de même étonnant à mes yeux de quitter sa position d’actionnaire majoritaire (si tant est qu’elle ait effectivement occupé cette position un jour ?) si effectivement on a crée une entreprise personnelle suite à sa propre histoire, entreprise qui plus est qui s’avère florissante…
Nota : si vous doutez de la véracité de cette information sachez que l’acte notarié déposé le 13/05/2019 constatant les décisions du 14/03/209 est disponible sur internet, par exemple sur le site Societe.com.
Dans ce prisme, le passage dans l’émission de M6 n’a plus du tout la même valeur. Le tournage a eu lieu en juin 2019, et les créateurs de la marque ont demandé lors de leur passage dans l’émission (dont le concept est justement d’ouvrir son capital pour obtenir des financements au développement de son entreprise) 100k aux investisseurs de l’émission, qui ont effectivement répondu favorablement à la proposition. Pourtant, les créateurs de Respire ont fini par décliner l’offre… ce qui est largement compréhensible puisqu’ils avaient précédemment obtenu un capital d’un peu plus de 700k (le 14 mars 2019 donc) par leurs nouveaux actionnaires. Il est donc difficilement imaginable qu’à ce moment les créateurs étaient vraiment intéressés par 100k supplémentaires et que leur participation à l’émission se faisait dans cet objectif. Leur passage dans l’émission ressemble donc à une stratégie finement réfléchie pour obtenir un nouveau vecteur de publicité et de viser un public différent de celui d’Instagram ou Linkedin. Après avoir été mise au courant de leur passage dans l’émission par quelques abonnés, il me semblait normal de donner ces informations… d’autant plus qu’aux nombreuses questions qui lui ont été posé, la co-créatrice répond que la marque « s’autofinance » ou « se finance grâce à sa communauté ».
Pour une marque se targuant d’être transparente, on peut mieux faire…
J’ai fini par regarder leur passage et noté qu’ils n’ont toujours pas décidé d’admettre qu’il existait déjà – et bien avant eux- des déodorants naturels (et efficaces !) sur le marché (ou au contraire, ils ont choisi de le garder comme argument marketing). Il me semble incohérent d’avoir fait une école de commerce et de ne pas procéder à un benchmark avant de lancer un produit, ce qui me conforte dans l’idée que leur méthode de communication laissant à penser qu’ils ont inventé le premier déodorant naturel est délibérée (et dans ce cas de figure, trompeuse et mensongère envers le consommateur).
De plus, depuis la publication de cet article, nombreuses marques ou créateurs m’ont remercié en message privé car ils estimaient qu’effectivement la chronologie est pipée, mais qu’ils ne peuvent pas décemment descendre une autre marque en public (et c’est normal). Certains ont même pu parler avec des fournisseurs communs, qui confirment mes hypothèses…Ces récents éléments me poussent donc complètement à penser que Respire est une marque crée par des « marketeux » (passez moi l’expression) qui ont seulement vu dans le naturel un business juteux et s’empressent de revendre à prix d’or leurs actions…
Merci pour ton article très complet et argumenté. C’est mieux que dire juste « c’est nul » lol. Je ne m’étais pas penchée sur l’histoire ni sur la marque en elle même mais dans tout les cas elle ne m’inspirait pas des masses. Après chacun son avis 🤷♀️ bisous et belle journée à toi.
Ps: attends toi à une réponse salée de la marque lol. 😅
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Merci pour ton retour. Beaucoup de personnes me disent la même chose que toi sur leur impression.
Je ne sais pas s’ils liront mon article mais en tous cas je suis prête à un échange constructif s’ils le désirent. En revanche je ne laisserai plus passer un mail comme celui que je dévoile dans l’article.
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Je ne pense même pas que la marque perdra du temps a répondre à ça.
Personnellement je n’ai jamais vu une crème solaire aussi peu toxique sur le marché français !! Que ce soit pour nous ou pour la planète donc à partir de là je trouve que cest plutôt positif
Mais si vous avez des marques qui ne font ni de mal a nous ni à la planète je prends 😉
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Bonjour,
Comme indiqué en fin d’article, la marque a fini par me contacter le jour où l’article a fait « le buzz » sur Linkedin…
Il existe depuis plusieurs années des marques de crèmes solaires naturelles et labellisées : Laboratoires de Biarritz (qui développe ses propres produits), Acorelle, Alphanova… ou encore Praïa, citée dans l’article pour avoir la même composition que celle de Respire (pour moins cher et en labellisé)…
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Merci « Je ne suis pas un mouton » pour cet article très complet 🙂
On voit que tu as vraiment creusé le sujet. Je ne suis pas une fervente adepte du green, pour autant j’essaie de plus en plus de faire attention à ce que j’achète. J’apprécie ce genre de témoignage qui m’évite de me faire avoir !
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Enfin une analyse pertinente sur cette marque ça fait plaisir 🙂
Continue comme ça !
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Wow, merci pour ce gentil commentaire. J’ai eu beaucoup de retour en ce sens alors que je pensais me prendre une vague de haine. Ça me donne envie de continuer en effet 🙂
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bonjour , je suis également cette marque depuis un moment et il y a quelque chose qui me gêne depuis le début avec cette marque et sa créatrice, tout est trop parfait ,trop beau, belle histoire, belles paroles…et pas de critique négative ou plutot constructive… merci beaucoup!!!
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Coucou merci pour ton article très complet et en effet pas évident quand on s’y connait peu de pouvoir différencier le faux du vrai sinon c’est une blogueuse qui ma donne le lien de l’article suite à un avis du sel respire citron
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Hello,
J’ai reçu ce déo dans une box il y a quelques mois je le trouve vraiment peu efficace, je ne transpire que très peu et généralement sans odeur, résultat avec le déodorant Respire : odeur de transpiration au bout de quelques heures.
Merci pour ces infos en tout cas, ça me conforte dans l’idée que je n’achèterai rien chez eux.
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Hello, merci pour ton commentaire.
Je t’avoue que je n’ai acheté aucun de leurs produits, et même si je n’en ai pas lu du bien je ne pense pas être légitime pour les descendre complètement là-dessus ( 😀 ). Mais ton témoignage est assez similaire à pas mal de ceux que j’ai lu… Et ce qui est le plus fou c’est la réponse de la marque qui dit qu’il faut le tester sur une plage de 2 à 3 semaines pour faire la transition des produits conventionnels au naturel… Sauf que la « créatrice » n’a pas du tout appliqué ce conseil aux marques prétendument testées.
Bref, tant mieux si j’ai pu en convaincre certain que cette entreprise n’est qu’un business sans éthique avec une bonne dose de théâtral, car le nombre de personnes tombant dans le panneau et déçus des produits me rend assez triste…
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Bonjour , moi je Manu acheté (celui au citron ) un des moins efficaces que j’ai pu tester … bref j’ai pensé que c’était encore de l’argumentation commerciale .
Moi je n’utilise plus de deo conventionnel depuis plus de 8 ans … donc je ne pense pas que ce soit un souci d’adaptation.
Merci pour on article fouillé et éclairant .
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Je suis arrivée sur ton article grâce à Twitter. Je suis devant une entreprise qui fait du greenwashing et en tant que blogueuse je ne sais pas trop comment réagir. Est-ce que je garde l’info pour moi? Est-ce que j’en fait un article?
Et ton article est vraiment inspirant. Je n’ai pas eu l’impression que tu descendais la boite mais plus que tu mettais en avant les différences entre elle et tes valeurs. Comme l’a écrit une autre de tes lectrices, ton point de vue est bien plus développé qu’un simple c’est nul. Tu as vraiment pris le temps de réfléchir à la problématique avant de la partager avec nous. Merci. (Et autant te dire que ta démarche est très inspirante!)
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Merci beaucoup pour ce retour, ça fait très plaisir dans un contexte où j’ai l’impression que ça devrait être le rôle de n’importe quel média d’analyser un peu le fond de la communication d’une entreprise montante…
Concernant la marque dont tu me parles, j’ai envie de te dire d’y aller car notre monde manque tellement de transparence qu’il faut parfois donner une pichenette personnelle. En revanche prends bien garde aux informations que tu as : justifie tous tes points (screenshot etc) et nuance au maximum si nécessaire « je pense que ; de mon avis ». Certaines grosses boites ont des moyens financiers et peuvent t’attaquer pour diffamation alors que tu détiens la vérité… (si ça t’arrive : il faut pouvoir justifier le moindre de tes propos écrits par des preuves en ta possession au moment de la rédaction de l’article…).
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Merci pour cet article. Quelque chose me dérangeais chez Respire et je n’arrivais pas à trouver quoi. Alors merci!
Adepte des anti transpirant ou déodorants green de petites marques françaises, je n’avais pas vraiment besoin des deux trois semaines préconisées, et le résultat est franchement décevant ! J’ai testé je ne rachèterai pas.
Pourrais-tu le mettre dans l’article si la marque te fait un retour ?
Merci pour ce travail
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Bravo pour cet article bien structuré et recherché,
pour ma part je n’ai découvert la marque respire et plus précisément son déodorant il y a moins de 2 semaines sur M6 pour l’émission qui veut être mon associé, les 2 co fondateurs étaient présents, la fille fait clairement la « patronne » du coup je me suis mise à faire des recherches, ingrédients, tarifs et surtout avis rien que sur le site Sephora on dénombre un nombre conséquents de retour négatifs sur l’inefficacité du produit et pour le prix ce n’est pas acceptable!
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Je m’intéresse beaucoup à la cosmétique naturelle. Quand la marque est sortie, j’ai été séduite par le discours et pressée de tester le produit. J’étais passée à des routines clean dans presque tout et je fabriquais déjà moi même mon deo et j’en été contente. Une fois le deo respire dans les mains j’ai été complètement perdu, aucun label, aucune indication de naturalité, des ingrédients bof et le test a été un gros flop (sans parler du prix aïe) je puais rapidement alors qu’avec ma solution fait maison c’était nickel ! J’ai eu l’autre parfum dans une box et idem, un zéro pointé ! Je trouve cette marque tellement opportuniste avec les graves sourires de sa co fondatrice, et je suis écœurée de voir que des “marketeur” cartonnent quand des marques naturelles, éthiques et efficaces galerent par manque de moyen 😦
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[Ce commentaire est supprimé suite à la demande de celui qui l’avait rédigé]
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Clairement d’accord avec vous ! Je suis ecoeurée… quand les grands sourires cachent une vraie personnalité de requin ! Les nouveaux produits sortent les uns apres les autres a vitesse grand V… et ont des formules banales… déo, solaire, shampoing solide et hier le dentifrice, comment peuvent-ils se regardent en face et continuer a dire qu’ils ont commencé en 2018 lors de sa « soit disant » alerte de tumeur…
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Merci pour vos commentaires.
Pour les produits qui sortent les uns après les autres dans des délais très courts, je partage tout à fait le point. Pour être en contact avec des entreprises créatrices de cosmétiques : les délais sont généralement longs pour la recherche des fournisseurs, le choix des matières premières, la formulation, les tests (qui sont d’ailleurs plus longs avec la présence d’une phase aqueuse dans le produit)… Tout ceci prend en moyenne un an. Sans reprendre les hypothèses évoquées dans mon article, la chronologie, comme je l’ai déjà évoqué, soulève tout de même de nombreuses questions…
En ce qui concerne l’évocation de la tumeur bénigne, j’avais à coeur de ne pas remettre en question les problèmes de santé de la co-fondatrice dans l’article : je n’ai jamais donc pris position. J’avoue découvrir à l’instant grâce à votre commentaire la divergence des versions – qui est effectivement problématique… A titre personnel je ne sais pas du tout si j’aurais évoqué mes problèmes de santé pour lancer un produit, même s’il avait justifié sa création. Mais je comprends tout à fait que ça en ait dérangé plus d’un (victime de cancer ou proches de malades), surtout lorsque certains communiqués simplifient la « tumeur bénigne » en « tumeur » ou « cancer ».
Nous partageons la conclusion que des entreprises se battent avec du coeur et des petits moyens pour créer une réelle disruption sur le marché et des produits à forte valeur ajoutée : c’est aussi en leurs noms que j’ai écris cet article…
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[Ce commentaire est supprimé suite à la demande de celui qui l’avait rédigé]
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Bonsoir,
Je vous remercie pour cet article. J’essaye depuis quelques temps de privilégier les produits bons pour mon corps et bon pour la planète mais je me rend compte que je suis tombé dans le piège du marketing. De plus je ne me suis jamais adapté au déodorant alors que cela fait presque un an que je l’utilise. Pourriez vous me conseiller des marques de déodorants ?
Par avance merci pour votre aide 😊
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Voici mon top 3 de l’efficacité sans période d’adaptation necessaire et 100% naturel pour de vrai !
– Ben & Anna, parfum nordic timber (deodorant stick solide) > c’est mon chouchou
– Acorelle (deodorant bille liquide)
– Schmidt (deodorant stick solide)
J’en ai testé presque une dizaine depuis 1 an (certains ne marchent pas sur moi dont le flop respire lol)
Pour info je suis une fille et avant le seul déodorant qui etait efficace sur moi c’etait le Nivea for men !
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Merci beaucoup pour cet article. Je suis en train de faire ma transition vers le 100% naturel, j’ai fabriqué mon déodorant mais je n’en suis pas pleinement satisfaite. J’en cherchais un naturel avant de trouver une composition plus efficace pour mon déodorant, j’allais bêtement me tourner vers la marque respire naturel (merci la pub) et heureusement que je suis tombée sur votre article avant de valider ma commande. Quelque chose me dérangeait chez cette marque mais elle est vantée par plein d’influenceuses….en tous les cas merci je vais me tourner vers vos propositions en attendant de trouver mieux pour ma composition perso 😉
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Bonjour,
Merci pour votre retour 🙂
Je fabrique mon déodorant depuis quelques années et celui-ci est très efficace (la recette se trouve à la fin de l’article « Le cas du déodorant »). Néanmoins si vous ne voulez pas « tambouiller », je peux vous conseiller les déodorants suivants (je précise que les liens ne sont pas affiliés) :
• Le déodorant en pot de Clémence et Vivien (certifié Slow Cosmétique), 7,90, pot en verre et différents parfums, il existe une formule sans huiles essentielles : https://www.clemenceetvivien.com/deodorant-naturel/32-deodorant-naturel-l-herbace.html (à noter : c’est une marque assez bien distribuée en magasins bio)
• Le déodorant les savons de Joya, que je teste depuis plusieurs mois et que je trouve très satisfaisant, pour des prix variant entre 5,90 et 6.10 selon le format (stick ou solide), sachant que dans tous les cas vous pouvez par la suite acheter des recharges : https://lessavonsdejoya.com/18-deodorants-solides
• Le déodorant Le Molly, dans un pot en verre, pour 10 euros, certifié Nature et Progrès et certifié Slow Cosmétique, qui a la particularité d’être sans bicarbonate de soude : https://www.lemoly.fr/deodorants-bio-naturels/86-deodorant-bio-naturel-menthe-citron-vert.html
• Je ne l’ai pas testé mais j’ai trouvé l’initiative top : Endro Lab, une petite entreprise bretonne certifiée Nature et Progrès qui propose un déodorant dans un pot en verre, avec spatule pour ceux qui n’aiment pas prélever la matière au doigt : https://www.endro-cosmetiques.com/
Dans des formats plus « courants » et moins zéro-déchet :
Le déodorant bille à l’eau thermale Jonzac (Léa Nature) fonctionne plutôt bien et est sans alcool : je pense qu’il est trouvable en grande surface et certaines parapharmacie.
J’ai également beaucoup entendu parler des déodorants Schmidt’s (en pot ou en stick), mais comme ils ont été racheté par Unilever (Axe, Dove, Rexona…) je n’ai jamais acheté leurs produits.
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Hello, Merci pour cet article !! 🙂
J’apprécie ta franchise et les arguments que tu poses sur la table pour faire ton analyse. Je pense que c’est la première fois que je lis un article « critique » aussi constructif et aussi bien rédigé. Tous domaines et/ou sujets confondus.
Je ne pourrais pas te contredire sur le fait qu’il s’agit d’un marque « marketing ». Que du contraire !
C’est une start-up à la française. Rien à dire là-dessus. Avec tout ce que cela implique en terme de financements, réseau, actions marketing etc
C’est drôle, car en ce moment même je travaille sur un article qui explique comment Respire mais aussi Umaï ont réussi à cartonner si fort. En réalité, cela fait plusieurs mois que j’étudie ces deux marques pour comprendre les raisons de leurs succès respectifs.
Étant moi-même un « marketeux », j’ai trouvé utile de partager à une audience d’entrepreneurs engagés comment on pouvait réaliser les mêmes scores que les deux entreprises citées juste avant. Respire et Umaï sont des cas d’écoles tellement leur marketing est de pointe.
Autre chose, dans le milieu des Start-ups, on raconte des histoires. Et parfois on modifie la réalité, on l’embellit. C’est comme ça. Et les fondateurs vivent bien avec ça. Mais c’est un aspect moral qui se discute bien entendu.
Pour reprendre le cas de Respire, il est certain que l’entreprise ne leur appartient pas à 100%. Il suffit de regarder l’expansion et le développement rapide de la marque. Élargissement rapide de la gamme pour prendre le plus de place possible sur leur marché. C’est un modèle. Certes loin de celui des petits artisans. Mais un modèle efficace tout de même.
Et il est impossible d’obtenir une croissance aussi forte avec seulement deux associés.
Le partage de leurs actions leur a plus que probablement servi à subvenir aux dépenses liées à leur croissance. Ils ont aussi certainement reçu le soutient et les connaissances du Slip Français pour les aider à cette tâche.
C’est monnaie courante dans le monde des Start-ups. Il suffit de regarder l’émission de M6 que tu cites : « Qui veut être mon associé ? » pour constater que les conseils, l’accompagnement et les compétences ont de la valeur.
Si cela t’intéresse de te plonger dans le marketing de ce monde là pour alimenter ton avis, je serais ravi de pouvoir échanger avec toi sur le sujet.
En attendant de publier lundi prochain mon article qui parle de Respire, tu peux déjà consulter celui sur Umaï :
https://www.gabriel-raskinet.com/pourquoi-creer-un-avatar-client-parfait-peut-mettre-hors-jeu-tous-vos-concurrents/
Excellente journée à toi,
Gabriel 🙂
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Super ! J’ai hate de lire ton article, je vais guetter sa sortie car Umai et Respire sont 2 marques que nous suivons depuis 1 an. En effet, nous sommes 2 associés loin du monde du marketing et nous implantons en France par convinction et foi en notre projet/nos produits, une marque de cosmétique naturelle dont le labo est basé en Nouvelle-Caledonie. La marque s’appelle « PACIFICO NATURE » et existe depuis 30 ans pourtant les délais sont bien plus longs que ce que l’on peut voir chez ces nouvelles marques qui surfe sur la vague du naturel. https://www.facebook.com/pacificonaturefrance/
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Bonjour Gabriel,
Merci pour ce commentaire extrêmement constructif, et également instructif.
J’apprécie votre retour sur l’article et que vous trouviez la démarche construite et argumentée. Il s’agit ici d’un article de blog, personnel : tout l’argumentaire y est mis à la première personne d’ailleurs. Je n’ai jamais eu la prétention de faire une analyse de la démarche marketing de la marque, qui est souvent applaudie et pour laquelle je peux comprendre qu’on s’y arrête, j’en ai d’ailleurs fait mention en introduction de l’article.
Vous aurez compris que l’article se tourne vers un argumentaire assez différent, en outre très axé autour de mon mode de vie et de mes valeurs (c’est l’idée d’un blog personnel). Il est absolument indissociable du fait que je me sois tournée vers le naturel depuis 2015 et du fait que la protection de l’environnement (et le zéro-déchet) me tiennent à cœur. Aussi certaines choses que je dénonce ici peuvent paraître tout à fait normales pour d’autres personnes qui liraient mon article. Mais il me tenait à cœur de partager à minima les suivantes :
– Lancer son entreprise en faisant croire qu’on invente un produit qui n’existe pas sur le marché (alors que c’est le cas) est à mon sens amoral… pire : cela porte énormément préjudice à des marques déjà présentes sur le marché mais ayant extrêmement peu de visibilité, qui ont certainement dépensé beaucoup de temps (et d’argent) en recherche et développement, pour des produits qui sont réellement innovants.
– qui plus est pour au final sortir des produits relativement « standard » pour le monde du naturel, en s’affirmant (et vendant au tarif) premium, ce qui est très incohérent quand on affirme vouloir « répandre le naturel » au plus grand nombre. De plus, si faire des marges est normal pour une entreprise, en faire de grosses en empêchant une partie de la population d’acheter ces produits, qui plus est pour ne rien investir en R&D, laisse bien transparaître l’essence même de l’entreprise.
– Sortir un produit dans des délais qui ne correspondent pas du tout à ceux du marché, ce qui laisse fortement à penser que la marque se tourne vers des « solutions clé en main » personnalisables (cf cet article : https://medium.com/@carl.riachi/respire-une-marque-finalement-comme-les-autres-694347607e3e) tout en jouant sans cesse avec la crédulité du consommateur et en laissant planer le doute du développement des produits lorsque la question est posée, est également amoral.
– Le manque de transparence de la marque et la « dictature du positif » imposée est tout de même assez critique. J’ai reçu énormément de messages privés m’indiquant que des commentaires négatifs (mais construits) sur la marque étaient systématiquement effacés. Cela ne fait aucun doute lorsqu’on parcoure les pages instagram et Linkedin de la marque et de la créatrice, qui ne comportent aucun commentaires négatifs.
– Enfin, et en rapport avec le dernier point, je ne trouve absolument pas normal de « mentir » à une communauté de potentiels consommateurs, voire financeurs (puisque le produit de départ a été financé par la communauté) lorsqu’il est question de parler financements de la marque. Vous avez remarqué que je parlais de l’actionnariat de l’entreprise dans l’edit de l’article, celui-ci peut paraître normal ou anomal, à chacun d’en juger. Ce que je n’ai pas précisé, c’est que la marque avait écrit ouvertement des mensonges à ces sujets, en prétextant « s’autofinancer » et « être financée par la communauté » (dans le but de gagner de la sympathie en passant pour une « petite entreprise indépendante ?).
J’ai peut-être un sens aigu de la transparence et des valeurs trop poussées dans un monde où il est normal de « raconter des histoires », mais c’est ainsi que je suis.
Enfin, je vous prie de m’excuser pour le terme « marketeux » employé un peu à chaud dans l’article. Etant moi-même diplômée de Sciences Po, je sais à quel point ça peut être désagréable d’être mis dans le panier de ceux qui nuisent à la réputation de nos écoles.
Je reste disponible pour tout autre complément d’information (ou preuves de mes dires, car il m’a été porté à l’oreille que la marque prétend que je mens dans l’article…).
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Bonjour,
quand j’ai lu le titre, je dois bien l’avoué j’ai pensé « encore des rageur pour voir du mal partout quand quelqu un réussi c’est bien français »
mais une fois à la fin de l’article (oui oui je l ai lu en entier et rien que pour ça bravo pour le style)
je me suis dit » ben tiens voila le retour de bâton » et « tu t’es vraiment fait avoir comme un bleu pourtant c’est pas bien fin »
en résumé, je suis la fondatrice de la marque sur linkedin, et comme beaucoup de personnes bienveillantes et étant moi même satisfait de ma vie personnelle, je me réjouissais que ce soit des « petits jeunes » qui trouvent cette idée et la développe de et en France.
même si je me disais déjà au début que ça m’étonnais qu’un grand groupe type L’oreal ou autre ne les ai pas deja racheter ….
je me suis tout simplement laissé emporter par le storytelling de la fondatrice. objectivement une maitresse des réseaux sociaux.
et je me demandais souvent comment elle pouvait développer des produits relevant de la pharma, en étant les 3/4 du temps en trail aux 4 coins de la planètes, en conférences au 4 coins de la france et aussi présente sur les réseaux.
je n’avais pas connaissance du timing précis de la marque (a vrai dire je situais l’histoire de la tumeur 3 ou 4 ans en arrière)
son sourire et sa capacité déconcertante à produire du contenu vidéo de qualité en fait oublier de se poser les bonnes questions.
entant que lecteur assidu de nombreux écrits concernant la PNL, je trouve objectivement qu’elle est la fervente porteuse d’un mécanisme de calibration extrêmement bien rodé pour accrocher l’attention et la confiance d’un grand nombre de citoyen dans le contexte green actuel.
dommage que ça soit marketing, mais bon c’est pas comme si c’était les seuls non plus,
s’il y a une seule marque qui fait des produit 100% bon pour la planète avec des marges inférieures à 10 % j’aimerai bien les connaitre (peu importe le secteur de production)
pour finir j’aimerai ouvrir un peu la réflexion…. pourquoi nous pensons logiquement que nous devons payer plus cher (souvent beaucoup plus cher) un produit NATUREL,
un aliments sans ogm ni pesticides
un vêtements en tissu bio sans produit
un savon solide classic qui existe depuis des siecles (aujourd’hui argument de vente)
une voiture qui consomme moins ou une énergie moins polluante
c’est souvent juste des composés qu on arrête d’ajouter, on paye le manque a gagné des industriel chimique mais pas de la qualité de produit….
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Bonjour,
Bravo pour votre article.
Je travaille dans la cosmétique et quand je vois que, pour une personne atteinte d’un cancer, elle prône l’utilisation de l’alcool dans son déodorant, ça me laisse perplexe !
L’alcool est le CMR (cancérigène, mutagène, reprotoxique) le plus connu et elle ose dire qu’elle fait des produits respectueux ??? Là quelque chose m’échappe !
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Bonjour. Merci pour votre commentaire.
Mon rapport à l’alcool dans les cosmétiques est un peu différent, s’il s’agit de types d’alcool autorisés en cosmétiques biologiques je le tolère, en revanche le voir dans les premiers ingrédients ET dans un produit destiné à une partie du corps souvent irrité est plus problématique et ne passe pas pour moi…
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Je ne peux qu’applaudir cet article ! Adepte des cosmétiques naturels depuis plus de 10 ans et moi-même dans la com-market depuis plus de 15 ans, j’avais vu le coup de maître (mon côté marketeux) mais rageant (mon côté bio) effectué par cette marque. N’ayant pas de blog, ni une quelconque influence je n’en avais parlé qu’en cercle restreint et suis heureuse de voir que vous avez pris la peine d’écrire un tel article ! Merci pour cet article éclairé et complet qui ne pourra qu’aider les novices qui souhaite réellement prendre soin d’eux et de la planète.
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Bonjour. Pareil, j’étais comme vous, d’abord dubitative puis ensuite énervée. Mais c’est indissociable de notre rapport au naturel qui date de plusieurs années.
J’ai, comme vous, d’abord déroulé mes arguments en cercle privé, puis un jour de trop plein décidé de coucher mes mots sur papier. J’ai hésité à poster l’article (c’était pour moi le premier de ce genre) et j’avais d’ailleurs interrogé mes abonnés sur instagram pour savoir si un tel format les intéressait…
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Article qui résume à peu près ce que je pense de l’aventure Respire…
Il n’y a rien de mal à faire du marketing, après tout quand on lance une marque c’est quand même aussi pour gagner de l’argent. Mais le problème ici c’est de marketer du mensonge à une clientèle crédule. Clamer qu’on a inventé un produit miracle alors qu’en si peu de temps en cosmétique il est juste possible d’acheter une formule toute faite sur catalogue … + le fait d’utiliser des ingrédients peu qualitatifs.
Respire à cependant éveillé l’intérêt d’une certaine catégorie de personnes à faire plus attention à ce qu’elles appliquent sur leur corps, on peut éventuellement leur laisser ça. En tous les cas, il est triste qu’une boîte comme celle ci soit dans les plus grosses réussites de l’année …
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Bonjour,
Suivant la marque Respire depuis le début de l’aventure j’ai lu avec attention votre article.
Première constatation il est clair et bien argumenté.
Seconde constatation, il me gène considérablement….. sur au moins une point : « la co-créatrice de l’entreprise explique une histoire plutôt touchante (vraie ou romancée, on ne le saura jamais) ». Il me semble incongrue de mettre en doute les paroles d’une jeune femme de 25 ans sur une tumeur… mais je vis peut être dans le monde des bisounours….
Troisième constatation : vous estimez que les commentaires négatifs sont supprimés… je suis étonné de constater que suite à votre article AUCUN commentaires négatifs ne soit présent.
En conclusion je pense que le lancement de Respire est tout sauf un travail de débutant, la communication est a la pointe des réseaux sociaux et extremement bien rodée c’est un fait, mais je suis enthousiaste à l’idée de voir des jeunes gens qui ont fait leurs études à l’étranger (au moins pour elle) revenir en France, lancer un business, lever des fonds (c’est le cas que pour 5% des cas pour une femme), et faire vivre nos entreprises.
Alors oui les produits sont chères, oui ils ne sont pas forcement hyper efficace (j’ai testé) mais cela n’a a mes yeux que peut d’importance, la dynamique est là, le monde évolue vite, il faut savoir le suivre.
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Merci pour votre commentaire très intéressant. Je précise (puisque dernièrement j’ai eu énormément de retours) que cet article est un article de blog, non de presse, le ton « énervé » de l’article y est tout à fait lié, je me suis toujours exprimée avec le coeur sur ce relais. Aussi inutile de préciser qu’il ne me tenait pas de refaire l’analyse du marketing et de la communication de la marque (je ne travaille pas dans la com’ et le marketing, encore moins dans le monde des start-up, et puis ce n’était pas mon envie de faire cette analyse), même si leur stratégie est effectivement intéressante (j’en fait mention en début d’article).
Concernant l’histoire romancée, vous avez raison de soulever le point car je pense ne pas avoir été assez claire : je ne remets aucunement en doute le passé médical de la créatrice (et j’avais à coeur de ne pas le faire), j’aurais dû être plus explicite : il m’est très difficile de penser que des professionnels de santé aient pu sensibiliser cette personne (mais je peux me tromper) aux ingrédients de ses cosmétiques. Ayant moi-même rencontré plusieurs fois des réactions très braquées lorsque j’expliquais à des professionnels de santé que je bannissais certains ingrédients de mes cosmétiques (je vous invite à essayer pour tester leur réaction), il est étonnant que dans ce cas de figure ce soit le professionnel qui sensibilise directement (mais je peux me tromper).
Par ailleurs, vue la chronologie mentionnée plus loin dans l’article, plusieurs théories peuvent se présenter : le recours à des formules toutes prêtes sur catalogue via un laboratoire partenaire. Une autre théorie (et je reste à l’état de théorie, je ne peux avancer cette hypothèse pour fondée), et le recours à l’effet d’aubaine crée par la tumeur bénigne pour lancer l’entreprise. Dans tous les cas, vous aurez remarqué que lancer sa communication autour du cancer n’a pas laissé tout le monde indifférent (et je peux le comprendre), même si je n’en fais pas cas dans l’article.
Enfin, concernant les financements : OUI, une entreprise peut ouvrir son capital, OUI une entreprise doit faire des marges pour investir, OUI chacun fait ce qu’il veut. La seule chose que je reproche c’est de manquer de transparence et de mentir ouvertement en affirmant le contraire. Le manque de transparence est d’ailleurs un reproche général, puisqu’il s’applique aux commentaires négatifs systématiquement supprimés ainsi qu’au fait de jouer sur la communication.
Une jeune entreprise a droit à l’erreur, néanmoins il faut savoir les admettre et ne pas éluder (en tous cas c’est mon point de vue). Sinon on reste dans un modèle obsolète où la communication n’est qu’une vitrine et pas un modèle de transparence.
Enfin, chacun ses idéaux, sa vision du monde : si la marque plaît tant mieux, en revanche ce n’est pas mon cas et c’est pourquoi j’ai écris cet article.
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Merci de votre retour que je viens de lire avec attention.
Je ne suis pas en accord avec vos propos une fois de plus, il suffit de regarder le lien ci-dessous et les avis sur par exemple le site de Séphora :
https://www.sephora.fr/p/deodorant-naturel—the-vert-P3810007.html
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Ce n’est pas exactement ce que j’appel supprimer systématiquement les commentaires négatifs 🙂
Une fois encore je ne suis en aucun cas un fervent défenseur de Respire, il y surement une exagération sur le buzz de cette marque mais les 2 associés ce donne les moyens de réussir, et j’aime ca.
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En effet car ce sont des sites indépendants de la marque, qui n’ont pas ces pratiques. La marque n’a pas accès à ces interfaces et n’ai donc pas en capacité de filtrer les avis (ça en fait d’ailleurs une interface de choix pour ceux qui veulent exprimer leur mécontentement, mais c’est un autre débat). A noter que souvent ces sites invitent à partager votre avis sous preuve d’achat, les avis sont donc vérifiés.
Concernant la suppression des messages négatifs, je parlais uniquement des pages des réseaux sociaux gérés par la marque et la créatrice : pages Linkedin et Instagram de la marque de la créatrice, et du site internet de la marque, sur lesquels vous ne trouverez jamais les avis négatifs que vous me citez. Je ne parle donc pas de sites de revente (Séphora ou autres e-commerces), dont la gestion n’est pas effectuée par la marque, et sur lesquels ils n’ont pas la main.
Je ne sais pas si j’ai réussie à être claire 😅
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Il est impossible de répondre à votre dernier commentaire.
Je comprend mieux de quoi vous parliez, suppression des avis négatifs uniquement sur les réseaux sociaux.
Je pense que nous n’arriverons pas de toute façon à tomber d’accord….
Pour ma part j’aime à penser que des sites comme quechoisir.org ou des applis comme Yuka ne doivent pas être au ordre de Respire pour donner des bonnes notes sur les produits.
Peut être devriez vous en parler directement avec eux ? Ils sont assez ouvert malgré ce que vous semblez laisser sous entendre.
Et puis cela vous permettra d’échanger avec la fondatrice sur vos années lycée 🙂
Bonne continuation
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Merci pour cet article détaillé et argumenté.
Trop de marques utilisent instagram pour faire passer un message pseudo green, jouent sur la peur des gens et utilisent des grosses ficelles marketing pour se faire beaucoup d’argent (ex : tout le site à -50% deux fois par mois).
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Bonjour,
J’ai beaucoup apprécié votre analyse de la marque Respire.
Quand on sait que Nicolas de Tavernost (M6) et Jean-Paul Agon (L’Oréal) font partie du Conseil d’administration du fonds d’investissement Raise, on se dit que les dés sont définitivement pipés…
Facile de promouvoir une start-up auprès de l’émission « Qui veut être mon associé » quand on s’appelle de Tavernost…
Facile de trouver des produits en marque blanche pour une start-up du fonds quand on s’appelle L’Oréal…
Il faut que cela se sache!!!
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Bonjour,
Bravo pour cet article très détaillé qui ne fait que confirmer ce que je pensais!
Quand, lors du passage dans l’émission M6, la fondatrice affirme ne pas dépenser 1€ en marketing et que ça n’est que du bouche à oreille et sa communauté qui fait vendre les produits, et qu’on voit pub sur pub sur les réseaux…. il y a effectivement un « mensonge ».
Il y a derrière un budget conséquent pour le marketing!
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Bonjour,
Bravo pour cet article.
J’ai lu avec intérêt et ai compris vos doutes (calendrier, marketing ultra bossé, capital)… Je comprends aussi les critiques à l’égard du déo : il est effectivement latent qu’en cas de forte transpiration le produit n’est pas aussi efficace qu’un antitranspirant (ceux qui le disent ont ils conscience que le produit n’est justement pas un antitranspirant ?). Je ne saurai dire si vous avez raison, mais j’aime l’échange constructif.
Du coup, voilà pourquoi j’achète cette marque :
– j’ai aimé l’histoire, et avoue être toujours réceptif ;
– ce buzz m’a permis de prendre conscience des composants nocifs des antitranspirants ;
– ce buzz m’a permis de prendre conscience des composants nocifs des crèmes solaires ;
– j’ai changé mes habitudes de consommation,
– j’essaie de répondre à ma réflexion de fonds sur l’utilisation du plastique (le produit est rechargeable, et fabriqué avec du plastique a priori recyclé et recyclable),
– les dirigeants sont des jeunes français…
– cela fait aussi bouger les choses, les grandes marques et fait prendre conscience que ces réflexions sont primordiales pour les consommateurs.
Pour autant, merci pour la liste de produits alternatifs, que je vais essayer de tester pour avoir peut être une solution encore plus écoresponsable et saine pour moi.
Antoine
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Good job !
Finement construit et bien amené.
On peut toutefois saluer l’édifice crée par la marqué, basée ou pas sur du vent, aujourd’hui elle existe bel et bien.
Le business n’est et ne restera, que lié à l’offre et la demande…. et la demande est là.
Quant à l’offre, c’est le process de communication qui a primé bien qu’il en existe tellement d’autre.
Je connais bien ce marché dermato et avoue que je suis autant admiratif de cette réussite sur la mise en route de la marque que dissuadé de l’efficacité des formules.
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Bravo pour cette article clair et une analyse complète. Ça fait du bien ce genre de prise de parole et de coup de gueule 🙂
Il ne faut pas s’étonner après que le marketing ait une image aussi négative…
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Très utile et bien argumenté, merci beaucoup pour votre article (pas mal de petites fautes d’accord de participe passé, on voit que vous avez écrit seule… c’est courageux ! Je crois qu’on dit « produit phare « plutôt… mais le fard c’est mignon aussi!)
Bref, j’ai pas mal baroudé auprès d’équipes marketing de la cosmétique de très grands groupes plus sérieux côté labo… ils étaient très scrupuleux sur les promesses meme s’ils avaient l’argent en ligne de mire (il n’y a pas de honte à vouloir réussir). Ce que vous démontrez là est utile à nous tous qui tombons trop souvent dans les attrape-gogo tant les modes de communication sont devenus des vecteurs de purs mensonges.
Soutenons UFC Que Choisir qui fait un travail colossal et impartial, soutenons aussi les initiatives individuelles de la part de personnes comme vous qui prennent le temps de vêtir l’habit du scientifique pour nous ouvrir les yeux.
Je ne me suis pas relue, pardonnez les coquilles! Bien à vous 😉 Bravo
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J’ai rencontré Justine qui m’a demandé de soutenir sa marque avec une vidéo. Sans connaitre la composition je n’ai pas accepté car de toute manière elle propose un deo dans un emballage plastique. Comment peut-on parler de respect de la nature avec un deobille dans les mains bref. Elle a un réseau très fournit dans le milieu des influenceurs et du sport. Elle est toute mimi et gentille et a juste séduit les bonnes personnes au bon moment. Pour moi on est envahit de choses incohérentes même faîte par des personnes qui ont bon fond. Voilà une marque de plus à la liste. Les personnes qui veulent un déo efficace ne l’acheterons plus et ceux qui ont une conscience pour la planete non plus. Les moutons continuerons à l’acheter …
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Merci mille fois pour cet article complet, structuré et vérifié ! Je suis autant abasourdie que toi de voir à quel point le marketing et la communication peuvent faire dire aux marques ce qu’elles veulent ! Et pourtant je travaille dans ce milieu !!! J’ai fait des études en marketing et communication et travaille actuellement dans un service marketing et je te confirme qu’à chaque nouveau projet, nous étudions la concurrence, vérifions nos sources et veillons à ce que nos propos soient à 100% vérifiés et vérifiables avant d’avancer un message marketing. Malheureusement, aujourd’hui le « bio », le « green », le « slow-life » et le « bon pour la planète » sont des concepts « tendances », qui font vendre et les marques l’ont bien compris et n’hésitent pas à s’en servir pour vendre leur produit, au détriment des « vrais » produits naturels.. et du coup, ces concepts ne veulent plus rien dire !
Perso, je fais moi-même mon déodorant à base de bicarbonate, huile de coco, fécule de mais, cire d’abeille et huiles essentielles, et il fonctionne du feu de dieu ! Et pour moi, ça c’est ce que j’appelle un déodorant simple, naturel et bon pour la planète 😉
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Bonjour,
Je ne viens pas rajouter aux commentaires mais Je viens donner un éclairage sur la levée de fonds réalisée le 14 mars 2019 par Respire :
Justine a raison sur un premier point : elle reste majoritaire à + de 80% de la société Respire avec son co-fondateur Thomas. La société disposait à sa création d’un capital de 1000€ (1000 actions à 1 Euro) avec 53% pour Thomas et 47% pour Justine: Avant de procéder à la levée de fonds de 725.040€ essentiellement auprès de RAISE Ventures, la société a procédé à une réduction de capital en divisant le prix des actions par 100 (0.01€) et en multipliant le nombre d’actions par 100. De 1000 actions à 1€, le capital se composait avant l’augmentation de capital (AK) de 100.000 actions à 0.01€, ce qui ne change strictement rien à la fin au capital social qui reste de 1000€ mais permet de créer de nouvelles actions. La levée de fonds a permis de créer 13.680 nouvelles actions et le capital est désormais de 113.680 actions dont 88.6% restent dans les mains des fondateurs.
Le prix d’achat des 13680 nouvelles actions est de 53€ ce qui veut dire que la société a été valorisée à un peu plus de 6M€ « post money » (pas mal !) lors de cette augmentation de Capital. Justine est un peu (beaucoup) plus ambiguë quand elle indique que c’est de la love money ou smart money car RAISE Ventures qui a pris 12265 nouvelles actions sur les 13680 est un vrai fond d’investissement.
Effectivement le co-fondateur est membre du Conseil d’administration de la fondation B-S et donc fortement lié à L’Oréal alors que la co-fondatrice est membre du board de LVMH. A ce stade, il est tout à fait normal que les premiers investisseurs soient de la partie et connaissent le marché, surtout sur des marchés régulés comme la cosmétique et la para pharmacie. On peut reprocher à Respire de ne pas totalement assumer…Avec plus de 10% RAISE, ne se retrouve pas en position de minorité de blocage, encore une chose vraie dans la com de l’entreprise (https://www.linkedin.com/pulse/d%C3%A9o-et-d%C3%A9bats-justine-hutteau/) . Le passage ensuite devant M6 (diffusion en juin, mais on ne sait pas quand l’émission a été enregistrée / pour rappel levée de fonds en mars) devient problématique mais c’est peut-être en échangeant préalablement avec les équipes et de la labellisation du dossier que les choses se sont passées (avant la diffusion) avec RAISE VENTURES…en tout cas, ça reste de l’ordre du plausible ! Cette argent a permis sans nul doute de financer l’augmentation du BFR, c’est à dire pouvoir prendre des commandes chez les fournisseurs et de payer une partie des coûts de production ( y compris les embauches et les locaux, le packaging…) avant de pouvoir fournir les produits et de réaliser le chiffre d’affaire associé…bref la vie normale d’une entreprise en développement.
Donc au final, les 2 co-fondateurs n’ont cédé que 11% du capital et restent aux manettes. En revanche, ils ont fait appel à un fond d’investissement (VC) et pas uniquement à de la Love money…il n’y a aucune honte à cela mais on dirait que c’est le plus dur à assumer dans cette gestion de la com où tout doit être « clean » …dommage !
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Excellent article.
Un buzz à ce sujet actuellement sur LinkedIn.
Génération Z: les rois du marketing sans foi, ni loi
https://www.linkedin.com/pulse/g%C3%A9n%C3%A9ration-z-les-rois-du-marketing-sans-foi-ni-loi-f%C3%A9licie-le-dragon
Merci pour l’info sur l’augmentation de capital. J’en parle à mon tour ici :
https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:ugcPost:6639620662182858752?commentUrn=urn%3Ali%3Acomment%3A%28ugcPost%3A6639620662182858752%2C6640245825941446656%29&replyUrn=urn%3Ali%3Acomment%3A%28ugcPost%3A6639620662182858752%2C6640278825454317568%29
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Bonjour : quelques inexactitudes dans votre point 8 concernant le capital et les actionnaires de Respire : j’ai fait une réponse dans ce sens hier que vous n’avez pas publié:
Sur societe.com où sur infogreffe qui est le site officiel sur les Infos légales déposées par les sociétés, vous pouvez acheter pour 10€ les documents publics que vous avez mentionnés.
RAISE VENTURES a pris un peu plus de 10% du capital et les acolytes du slip français (.2%) et autres actionnaires environ 1% !
Les fondateurs de Respire gardent plus de 88% d’une société valorisée 6M€
A part l’ambiguïté et la tentative maladroite de flouter le profil des investisseurs, il n’y a pas grand chose à en tirer. Raise est en effet un pure fond de type VC et non de la smart ou love money, dont les cofondateurs sont liés à L’Oreal et LVMH.
Au final, ça n’enlève rien au débat sur la façon d’agir de Respire sur la base d’une com agressive et en jouant sur la sensibilité des gens, ce que je condamne même si c’est autorisé , il n’y a ni éthique ni morale, et si peu de respect des clients …
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J’ai acheté le doc. Je le tiens à la disposition de qui le veut.
Par ailleurs, vous dites : « A part l’ambiguïté et la tentative maladroite de flouter le profil des investisseurs, il n’y a pas grand chose à en tirer. »
Je pense au contraire que cela rajoute deux beaux mensonges à ceux qui existent déjà :
Primo, lorsque Justine H a expliqué qu’elle ne donnait pas suite car ils avaient privilégié l’autofinancement : De quel autofinancement parle-t-elle puisqu’ils avaient déjà levé 700k€ ??
Secundo, le décalage de valeur (6 millions en mars 2019 versus 2 millions en juin 2019) signifie que l’émission de M6 était factice : ils ont fait leur show, bénéficiant d’une tribune gratuite devant des milliers (millions ?) de téléspectateurs. C’est donc de la comédie.
A partir de là, les investisseurs étaient ils dans la confidence ? M6 était-elle dans la confidence ? A fortiori quand on apprend que le fond RAISE dont vous parlez compte parmi ses dirigeants Nicolas de Tavernost, dirigeant de M6 …
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je ne peux pas me déterminer sur la finalité et la stratégie du passage chez M6 … ( qui de l’oeuf ou la poule…) uniquement buzz ou pas buzz : comme je n’ai pas non plus suivi le passage, je ne sais pas si la valeur de 2M€ est celle proposée par le pool d’investisseurs ou celle avancée par les fondateurs : En levée de fonds, la valeur d’une boite avec 0€ de CA est uniquement liée à la perception des potentiels investisseurs : en gros ça vaut ce que je suis prêt à mettre…Mon intention ici n’est pas de cautionner ou non RESPIRE mais remettre en perspective le fait que les co-fondateurs gardent 88% de la société…Les contre-feux ne doivent pas donner de fausses informations, sinon l’ensemble sera considéré comme fake et ça n’aura pas servi à grand chose….non ?
je vous rejoins sur la forme de la présentation de ce vrai tour de table qui n’est pas effectivement le reflet de la réalité ….
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Article très intéressant, malheureusement ce n’est pas la seule marque comme ça, et pas le seul domaine touché (la cosmétique). On ne peut pas être spécialiste de tout, et du coup on se fait avoir par le greenwashing…
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*argument phare (et non argument fard)
Sinon, bon article. Merci pour l’analyse.
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Merci merci
Je suis dégoûté par toutes ces marques qui surfent sur la bio ou le naturel sans en avoir l’essence ni la logique. Juste parce que c’est tendance. Les mêmes auraient vendu du plastique en 1965, auraient insisté pour rouler en diesel en 1985… Je souhaite vraiment que chaque internaute prenne conscience de cette énorme arnaque qu est Respire. Il faut boycotter et parler à la place des vrais produits sains. Ces PME qui se font bouffer par Respire et leur monde marketing.
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Merci pour cet article très pertinent et surtout argumenté ! Je pense effectivement tout comme toi 🙂 Je pensais être parano, tu me rassures ahah Puis tous les retours que j’ai eus sur cette marque étaient désastreux… pas eu un seul commentaire positif
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Hello, j’ai lu ton article de A à Z et vraiment, bravo pour l’analyse et la justesse surtout de celle-ci. C’est clair que je n’achèterai jamais chez eux, je trouve ça déloyal vis-à-vis des marques qui proposent des déodorants vraiment naturels et efficaces, mais surtout c’est prendre les non initiés pour des idiots ! Bref, c’est affligeant……
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et sinon il existe aussi de petites entreprises qui ont des vraies valeurs et cherchent vraiment à réduire les déchets et ne travaillent qu’avec des ingrédients d’origine naturelle et fabriquent en France. C’est le cas de SOLIDE ! en cours de campagne de lancement avec préventes sur ulule.com/solide_bzh
SOLIDE ! c’est la vaisselle éco-responsable et zéro déchet qui veut vraiment sauver la planète !
Seulement 3 ingrédients, tous d’origine naturelle. Le produit sera distribué en vrac sans aucun emballage. Sans eau, sans paraben, sans colorants, conservateurs ou autres produits chimiques, ses écoulements sont beaucoup moins nocifs pour l’environnement. Il est proposé dans son support durable en céramique à fixer proche de l’évier pour une vaisselle encore plus pratique. Et pour compléter le tout, on vous propose également des packs pour une vaisselle 100% zéro déchet, avec des brosses en bois, des éponges et essuie tout fabriqués à partir de tissus récupérés par un ESAT partenaire en France. Et donc ça permet d’éviter de consommer des éponges traditionnelles très polluantes et elles aussi emballées de plastique ! 🙂
On a des valeurs fortes, on l’a inscrit dans nos statuts. Nous sommes une entreprise bretonne qui fait travailler en priorité des acteurs locaux.
Nos convictions sont fortes et nous nous y tenons.
Déjà plus de 1000 bouteilles en plastique évitées et encore + d’éponges !!
Continuez à nous soutenir sur ulule.com/solide_bzh 🙂
On vous dit merci…et la Planète aussi!
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CQFD 🙂
https://www.maddyness.com/2020/07/02/innovations-cosmetiques-startups/
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Bonjour. Dite nous quel déodorant naturel utilisez vous? Les déodorants naturels sont peu efficaces. Les déodorants respire ont un parfum agréable très doux, et je n’est pas envie de me parfumer avec un déodorant, donc je les est adoptés.
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Bonjour,
Je me permets de copier-coller une réponse que j’avais déjà faite un peu plus haut mais qui répondra à votre question :
Je fabrique mon déodorant depuis quelques années et celui-ci est très efficace (la recette se trouve à la fin de l’article « Le cas du déodorant »). Néanmoins si vous ne voulez pas « tambouiller », je peux vous conseiller les déodorants suivants (je précise que les liens ne sont pas affiliés) :
• Le déodorant en pot de Clémence et Vivien (certifié Slow Cosmétique), 7,90, pot en verre et différents parfums, il existe une formule sans huiles essentielles : https://www.clemenceetvivien.com/deodorant-naturel/32-deodorant-naturel-l-herbace.html (à noter : c’est une marque assez bien distribuée en magasins bio)
• Le déodorant les savons de Joya, que je teste depuis plusieurs mois et que je trouve très satisfaisant, pour des prix variant entre 5,90 et 6.10 selon le format (stick ou solide), sachant que dans tous les cas vous pouvez par la suite acheter des recharges : https://lessavonsdejoya.com/18-deodorants-solides
• Le déodorant Le Molly, dans un pot en verre, pour 10 euros, certifié Nature et Progrès et certifié Slow Cosmétique, qui a la particularité d’être sans bicarbonate de soude : https://www.lemoly.fr/deodorants-bio-naturels/86-deodorant-bio-naturel-menthe-citron-vert.html
• Je ne l’ai pas testé mais j’ai trouvé l’initiative top : Endro Lab, une petite entreprise bretonne certifiée Nature et Progrès qui propose un déodorant dans un pot en verre, avec spatule pour ceux qui n’aiment pas prélever la matière au doigt : https://www.endro-cosmetiques.com/
Dans des formats plus « courants » et moins zéro-déchet :
Le déodorant bille à l’eau thermale Jonzac (Léa Nature) fonctionne plutôt bien et est sans alcool : je pense qu’il est trouvable en grande surface et certaines parapharmacie.
J’ai également beaucoup entendu parler des déodorants Schmidt’s (en pot ou en stick), mais comme ils ont été racheté par Unilever (Axe, Dove, Rexona…) je n’ai jamais acheté leurs produits.
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Bonjour, je me permets de donner mon avis de consommatrice lambda qui achète toujours son déodorant pas naturel en pharmacie car pratique et efficace.
Selon moi l’ambition de cette marque est de se positionner rapidement comme la première marque naturelle distribuée à grande échelle. Et moi c’est ce que j’aurais voulu pour opérer la transition. Je n’ai jamais eu la curiosité de chercher et d’acheter un déodorant naturel car petites marques, circuits alternatifs et flemme pour tout dire. Mais l’envie a toujours été là (et évidemment je savais que ça existait pour peu qu’on s’y intéresse). Donc OUI à une marque naturelle facilement identifiable disponible au supermarché du coin.
MAIS forcément on voulant acheter naturel on devient exigeant et voici pourquoi je n’achèterai pas cette marque :
– En regardant les avis sur internet, je note un taux d’insatisfaction conséquent qui me freine. Je ne peux même pas en déduire que ça ne marche pas sur les gens qui transpirent le plus. Mais le déodorant est un produit compliqué, les retours seront meilleurs sur le reste de la gamme à mon avis.
– Il me manque la traçabilité, le label, la preuve de la qualité des produits ! Ça me parait tellement évident. Il ne suffit pas de clamer que les produits sont naturels. J’aurais préféré un engagement autour des producteurs qui ont le souci de la qualité, et au passage ça aurait justifié les prix. Le discours « je rémunère correctement le formidable producteur de lavande en Provence » qui a déjà fait ses preuves. Quand on travaille avec de bons produits on l’affiche. L’argument fabriqué en France est risible.
– La rapidité avec laquelle cette marque s’est installée dans le paysage est étonnant.
Je n’ai pas poussé plus loin mais ça m’a donné en effet une impression de produit artificiel ! Je me suis même demandée si cette marque n’était pas en fait tout droit sorti du chapeau d’un grand groupe ou marque distributeur tellement ça sonne faux !
En vous lisant aujourd’hui, je comprends que ça va plus loin et vos questions sont parfaitement légitimes. Ce qui ne me gêne pas plus que ça :
– les formulations déjà-vu, au contraire pour moi c’est une manière de valider des compositions basiques qui ont fait leur preuve MAIS je suis d’accord pour condamner le discours douteux du début qui faisait croire à un produit innovant et original. Quelque chose me dit que leur communication va vite changer …
– Leur actionnariat. Je n’ai pas condamné Michel et Augustin quand ils se sont vendus à Danone. Il y a clairement une place à prendre sur ce marché et ils foncent ! Ils sont ambitieux et se donnent des moyens.
Les marques qui se disent porteuses de valeurs fortes ont des comptes à rendre à leurs clients. Ceci étant dit, elle s’est créé une ouverture intéressante sur le marché du naturel, ne gâchons pas cette promesse par manque de transparence et une stratégie marketing douteuse. Ils ne se sont pas lancés avec un « bon produit » mais avec une promesse, tout peut encore été fait.
Ce que je veux c’est une marque naturelle, simple, fiable, transparente qui véhicule un message cohérent et bénéfique pour l’ensemble du marché.
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Petit ajout suite au passage dans un monop’beauty, très bien achalandé en petites et grandes marques Green (après tout c’est à la mode) à tel point de s’y perdre. Respire à la fête en vitrine et tête de gondole.
Mais pas besoin de ça pour que la marque émerge complétement par son packaging frais et basique. Pour moi leur réussite est surtout là. Toutes les autres marques se confondent visuellement, avec des tonnes d’arguments et de spécificités qui moi me perdent complètement. Et le packaging de Respire se détache d’emblée par sa gamme de couleur et sa promesse « less is more » C’.est court, c’est simple, ça va droit au but. La promesse de leur crème : Elle fait nuit et jour, elle fait un peu tout (hydrate, régénère …). C’est pour tout le monde. C’est exactement le genre de basique que je recherche (mais pas à 15,90 euros…) une sorte de nouvelle crème Nivea (le fameux pot). Et puis si je veux un traitement plus spécifique, je vais vers d’autres marques, plus techniques. Je suis donc déçue, j’ai trouvé théoriquement ce dont j’ai besoin mais la confiance n’est pas là.
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Bonjour ! Merci pour cet article qui est très intéressant.
J’ai acheté plusieurs plusieurs produits Respire, d’abord le déodorant (il y a plusieurs mois et qui effectivement ne fonctionne peu voir pas …) et plus récemment la crème solaire (j’ai rarement été aussi déçu par un produit que par celui ci) et l’après soleil.
Ce n’est que depuis la semaine dernière que je découvre les articles qui lèvent le voile sur la marque et je me sens trompée. Je m’en veux beaucoup de m’être laissée berner par leur compagne marketing et leur communication.
Le seul aspect positif que j’y trouve c’est que ça m’a permis de mettre un premier pied dans la cosmétique naturelle (je n’en avais jamais utilisé auparavant) et j’espère faire plus attention et passer outre le packaging et la communication la prochaine fois.
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Je viens de lire ton article. J’ai vu l’émission sur m6, j’ai été voir sur fb, j’ai vu la comm de fifou un peu partout. J’ai fait une formation en naturopathie. Je sais faire mon deo moi même et j’utilise très peu de produits. J’ai voulu essayé Respire. J’ai été sur le site. Franchement 2 fois je n’ai pas commandé. J’ai hésité… les prix son un peu chers selon moi et en effet pas certifié bio pour autant. C’est vrai que sur le marché il y a déjà des déodorant naturels.
Je vais faire comme d’habitude, faire simple avec peu. Ca coute moins cher.
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Attirée également par une belle communication et n’ayant pas encore trouvé LE déodorant bio/éco/sans sel d’aluminium me convenant j’ai eu envie d’essayer respire.
Personnellement je trouve que leur nom est bien choisi il manque juste la fin de la phrase c est « respire .. mais surtout pas tes aisselles après application »
Je pense ne jamais avoir connu un déodorant fonctionnant aussi peu et mal sur moi.
J’en ai déjà essayé plusieurs qui ont pu plus ou moins me satisfaire mais alors celui là … Je sens la transpiration au bout de peu de temps sans faire d’efforts particuliers.
Ça sera donc un one shot pour moi je ne risque pas de réitérer l’expérience
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Je n’aime pas le positionnement de cette marque et ses prix injustifiés.
– des produits innovants issus d’une recherche pointue ? = NON ils font au plus simple et rapide, merci pour votre éclairage là-dessus.
– des produits sans concurrence ? = NON vous le montrez très bien
– des produits importés ? = NON et sur le marché de la cosmétique le made in France ne pousse pas les prix vers le haut
– des produits redoutablement efficaces ? = Heu…NON, le déodorant est resté au placard
– des produits responsables ? = NON pas de reversement caritatif à ma connaissance, pas une petite entreprise qui fait vivre son patelin ou dynamise un bassin d’emploi par exemple
Donc une start-up de plus qui vise à enrichir ses investisseurs.
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Je suis depuis le début client de cette marque que je fait découvrir autour de moi à chaque nouveau produit. Elle m’a permit de basculer dans une démarche Green que je n’avais pas dans mes produits précédents ….
J’ai aimé cet article, il ne m’apprends rien sur le côté marketing car j’étais conscient de cela dès le départ.
Il m’a surtout permis d’avoir un début de réponse quand au montage financier de cette start-up et qui se cache derrière et là on n’est quelque peu déçu par cette opacité
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j’ai acheté ce produit samedi en le voyant à la caisse de sephora…. je m’intéresse au naturel mais clairement je me suis faite avoir par le maketing et la publicité de certains influenceurs ….
je te remercie pour cet article complet et qui sort un peu de ce que disent les influenceurs qui ne sont pas branché « green » et qui n’yconnaissent rien
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99% des marques de cosmétiques sont propulsées par des fonds d’investissement a coup de com et tout ca finance par les banques et l’argent qui coule a flot… et c’est bien evident que l’histoire il faut bien en creer une… le produit on le fait fabriquer dans la premiere usine qui passe et il se vend sous 15 noms de marques differentes… formuler un cosmetique ca s’apprend pas en 6 mois.
apres le fond d’investissement revend a un plus gros empoche sa plus value etc etc. Aux consommateurs d’etre plus intelligents. 20 ans dans ce monde je connais bien la musique.
Mais bon il y a des marques qui font encore leur travail avec passion et qui sortent de bons produits. A chacun se faire le tri.
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Bonjour! Merci pour cette analyse très intéressante, je ne veux pas alimenter la polémique (on parle d’un déo…) mais une chose est sure: je pue!! Pourtant j’ai persévéré, je me suis même acheté la recharge à presque 30 balles… mais rien à faire -> je vais arrêter la le massacre, et je regrette de n’avoir pas découvert votre article plus tôt!
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Peu importe finalement son financement ou son positionnement, cette marque ne fait simplement pas ses preuves. J’ai essayé le déodorant et la crème de jour, aussi inutile l’un que l’autre.
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J’aurais préféré tomber sur votre article plus tôt
Bravo pour votre honnêteté
J’ai essayé à 2 reprises de publier mon avis sur leur dentifrice, un avis honnête qui inclus ma propre expérience qui était désastreuse
Cependant à 2 reprises mon avis n’a jamais été publié
Je leur ai envoyé un mail pour les informer que cela n’était pas normal et rien n’y fait ni réponse ni publication de mon avis sur leur dentifrice
Ils effectuent un tri pour avoir des avis de consommateurs uniquement positifs ce qui est totalement malhonnête
Communication et marketing basés sur le mensonge
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